Patch SpaceX CRS-23
Ce dimanche 29 août 2021, à 7 h 14 (heure universelle), a décollé le vaisseau de ravitaillement SpaceX CRS-23 (Cargo Resupply Services) à destination de la Station Spatiale Internationale. Il doit y apporter plusieurs tonnes de matériel, vivres, vêtements, etc… pour l’équipage actuel mais aussi pour ceux qui arriveront après.
Comme les missions spatiales habitées, un logo est dessiné par la NASA pour représenter la mission qui est décliné sous différentes formes (publications, autocollants, patchs…). C’est le deuxième vaisseau de ravitaillement SpaceX qui arrive pendant la mission Alpha de Thomas Pesquet, on peut donc ajouter le patch à notre collection (je reparlerai bientôt du premier, CRS-22).
Le logo est relativement simple en symboles : une ISS et un énorme dragon rouge dessus sur un patch dont la forme est celle de la capsule Dragon !
Pour l’ISS, pas de soucis pour le symbole.
Pour le gros dragon, cela renvoie au vaisseau Dragon, mais surtout à sa version plus grosse que les anciennes capsules de ravitaillement Dragon : c’est le Cargo Dragon.
Le Cargo Dragon n’est en fait qu’une capsule Crew Dragon à laquelle on a enlevé tous les instruments, accessoires pouvant accueillir un équipage. Ce qui lui permet donc d’emmener bien plus de charge que les anciens Dragon.
Le rouge est la couleur du patch de l’équipage Crew-2, donc la référence à l’équipage est là.
En haut, on voit 208-2 qui correspond tout simplement au numéro de la capsule : la C (comme cargo) 208 et le 2 correspond à la 2e mission de ravitaillement SpaceX CRS de l’année.
Il existe cependant un deuxième logo de cette mission. Il a été fait par SpaceX. Il est de tradition que SpaceX créé un logo propre à la société, qui n’est pas officiel – seul celui de la NASA l’est.
La NASA décline ce logo avant le décollage mais SpaceX ne produit les patchs, en quantité limité, qu’après le décollage.
On reconnait un logo SpaceX par rapport à la NASA du fait de la présence systématique d’un trèfle à quatre feuilles, un des symboles de cette société.
Stéphane Sebile