Enseignante-Chercheure au Muséum national d’Histoire naturelle, la recherche, la valorisation scientifique des collections, l’enseignement et la diffusion de la culture scientifique font partie de mes missions statutaires. Mon engagement au sein de la Société astronomique de France constitue un prolongement naturel de ces missions dans la société civile. Je suis spécialiste des météorites et étudie l’origine du système solaire à travers les météorites primitives et la croûte primitive de la planète Mars à travers la météorite martienne dite Black Beauty. J’ai été treize années responsable de la collection nationale de météorites et ai ensuite conçu et mis en œuvre le programme de sciences participatives Vigie-Ciel. Ce programme, dont l’objectif est d’impliquer les publics dans la découverte des météorites sur le terrain et dans les études liées à la surveillance des interactions entre les matériaux extraterrestres et la Terre (météores, météorites, cratères), comporte une forte composante pédagogique destinée à tous les publics scolaires, familles, amateurs éclairés. J’ai coordonné et co-écrit plusieurs ouvrages, participé à nombre de reportages, documentaires et émissions de radio et ai été commissaire de plusieurs expositions scientifiques. Enfin, j’organise régulièrement des ateliers et donne des conférences tous publics, notamment dans le cadre du Festival de Fleurance à la programmation scientifique duquel je contribue. Je suis actuellement présidente sortante d’une société savante internationale, la Meteoritical Society, après deux années en tant que Vice Présidente puis deux années en tant que Présidente. Je suis également membre du CTHS (Comité des Travaux historiques et scientifiques) et de la SFMC (Société française de Minéralogie et Cristallographie). Par ces expériences, j’ai acquis une bonne connaissance du fonctionnement des sociétés savantes et des enjeux auxquels elles sont confrontées. Dans le cadre du Conseil d’administration de la Société astronomique de France, je souhaite continuer à contribuer au développement de nouvelles thématiques et à la conception de nouvelles méthodes de partage de la science avec les publics. Je souhaite aussi porter des projets de développement en lien avec l’extraordinaire potentiel qu’offrent l’observatoire Camille Flammarion et ses collections.