Un petit souvenir personnel d’avril 1976, pas loin du Bac… A la fin d’une conférence d’Albert Ducrocq qui avait apporté un télescope C8, la perle des années 80, je n’ai pas résisté à m’emparer de l’instrument qui était en extérieur pour faire des essais de visée, sans qu’Albert Ducrocq fasse un geste pour m’arrêter alors que les officiels attendaient depuis un moment. Je lui suis redevable de ces moments magiques !
Les conférences d’Albert Ducrocq et de son collègue Audouin Dollfus ont été de véritables découvertes pour ouvrir les portes de l’espace et du spatial à de nombreux jeunes lycéens, dont je faisais partie. Aucune conférence d’Albert Ducrocq ne m’a échappé même si je devais traverser Paris la nuit.
Ces conférences m’ont poussé à aller plus loin en 1978 en m’équipant d’un petit télescope puis à la création d’un club de l’Insa et situé à l’Observatoire de Lyon.
Enfin, en passant une année aux États Unis en 1986 dans une université américaine, j’ai pu suivre en direct l’approche d’Uranus par Voyager. J’aurais pu accepter une offre de contrat à l’ESO, que j’ai refusée pour des raisons familiales.
Étant maintenant professeur des universités à la retraite, les projets d’astronomie ne manquent pas avec la construction d’un observatoire amateurs au Sahara.
L’éloquence d’Albert Ducrocq, son charisme et sa disponibilité ont été formidables pour les jeunes passionnés d’astronomie.

Daniel Froelich