Je connaissais le personnage d’Albert Ducrocq, puisque dès le début de mon intérêt pour le spatial, en 1979, j’avais reçu pour la Noël, trois de ses ouvrages, tirés de la « Grande encyclopédie du Cosmos », ma référence spatiale pour l’époque.
Je le retrouve signant sa rubrique hebdomadaire dans la revue Air & Cosmos au début de l’année 1981, pour le lancement de Columbia. Il est aussi à la radio Europe 1, commentant les évènements du spatial.
En 1982, pour le premier vol de Jean Loup Chrétien, je tente de l’avoir par téléphone à Europe 1. Miracle : j’y parviens et je lui pose toutes les questions qui me viennent à l’esprit sur le Soyouz. Il répondra à quelques-unes, avec sa voix si particulière. Ce sera, malheureusement, mon seul contact avec Albert Ducrocq, nous n’avons jamais eu l’occasion de nous rencontrer. Encore un rendez-vous raté, comme avec l’ami Tiziou…
Je n’ai pas de citations particulières à retenir de ses écrits. Le fait d’avoir pu, 21 ans après, récupérer l’ensemble des six tomes de la « Grande encyclopédie du Cosmos » a été une immense joie pour moi, même si j’avais auparavant étoffé ma collection de livres avec de nombreux autres titres de l’auteur.

Didier « Capcom » Capdevila

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