UN CHASSEUR DE CADRANS SOLAIRES

Jean-Christian Perrin est membre de la commission des cadrans solaires de la SAF depuis 2016. Il est également membre de la Société d’Astronomie des Pyrénées Occidentales (SAPO) depuis 2009, où il s’occupe de « l’atelier soleil et cadrans solaires ». Il nous explique ici comment il s’est mis à la recherche des cadrans solaires et nous présente quelques-unes de ses belles découvertes :

« Je me suis véritablement intéressé aux cadrans en 2014. Je n’y connaissais pas grand-chose avant. Je me suis mis à lire des documents sur ce sujet, à construire des cadrans simples sur du contreplaqué. Puis je décidai d’installer un cadran sur la façade de ma maison. Tout cela se termina, à la demande de mon association, par la présentation d’une conférence sur les cadrans solaires faite en janvier 2015.

En me promenant dans ma région, je me suis mis à la recherche des cadrans qui pouvaient s‘y trouver. En trouvant des cadrans qui n’étaient ni vus, ni connus par les gens du voisinage, je proposais alors à la SAPO d’écrire un petit document sur ce sujet que j’intitulai : « chronique des cadrans ». Depuis, quand je me promène, je scrute tous les bâtiments, surtout les églises et les monuments importants à la rechercher de cadrans.

Le but de cette chronique est de faire découvrir les cadrans de notre région et permettre à mes collègues de s’y intéresser. Pour étoffer cette chronique, des documents, articles ou différents sujets concernant les cadrans y ont été rajoutés. La première chronique des cadrans, diffusée en mars 2015, de neuf pages seulement, montrait un beau cadran de la petite ville Nay (64800), situé très haut sur un mur de la mairie, qui est très difficile à voir si l’on ne connait pas son existence.

La deuxième chronique, diffusée sept mois plus tard, s’était étoffée et contenait 55 pages. Mes collègues et amis qui commençaient à s’intéresser aux cadrans m’envoyèrent des photos d’Espagne, d’Angleterre, d’Italie et évidemment de France. Une présentation de quelques cadrans très complexes des Baléares (Majorque) et un dossier sur les héliographes complétèrent cette chronique.

La troisième chronique, constituée de 92 pages, fut diffusée un an après. Un cadran très complet avec équation du temps pour les deux semestres, situé à Gelos (64110), fut présenté. Personne ne l’avait vu avant. Un cadran vertical dans le village de Bordes (64510), situé sur la façade d’un bâtiment de la société de Turbomeca, dénommé Safran actuellement, fut révélé à un de ses anciens employés qui ne l’avait jamais remarqué ! Mes collègues m’envoyèrent des renseignements sur des cadrans de Cuba, des USA et des pays voisins de la France. Un chapitre sur une promenade en Aragon (Espagne) partagée entre les beaux sites touristiques et la découverte de cadrans, fut écrit, pour susciter chez mes collègues le désir de passer la  frontière. Le dossier porta sur les cadrans solaires de navigation et leur utilisation dans le désert.

La dernière chronique, la quatrième (février 2018), fut diffusé un an après environ. Constituée de 64 pages, elle est composée de photos montrant l’élaboration de notre cadran analemmatique sur l’esplanade de notre association, d’un dossier sur les arcs diurnes, d’un chapitre sur des cadrans rencontrés en Espagne et elle est toujours alimentée par les cadrans vus par mes collègues à travers leurs déplacements.

La chronique des cadrans a reçu un bon accueil par les membres de mon association qui en sont devenus acteurs. Le cycle annuel semble être possible à réaliser, il me laisse le temps de me promener pour aller à la rencontre des cadrans. Le prochain dossier est déjà prêt dans mon esprit, il s’agit des méridiennes. Ces chroniques ont été diffusées sur la liste de la commission des cadrans solaires.

Je pense aussi comme le font les chasseurs de cadrans, remplir les fiches descriptives des nouveaux cadrans que je pourrai rencontrer pour compléter ainsi le catalogue de la commission des cadrans solaires. Je remercie les responsables de la commission des cadrans solaires pour leur travail et la somme d’informations qu’ils nous offrent et nous permettent de rester éveiller et toniques ».

Site de la commission des cadrans solaires ICI

Site de la Société d’Astronomie des Pyrénées Occidentales ICI